Paroisse Saint-Philippe et Saint-Jacques (Baie-Egmont, Î.-P.-É.)

Zone d'identification

Type d'entité

Collectivité

Forme autorisée du nom

Paroisse Saint-Philippe et Saint-Jacques (Baie-Egmont, Î.-P.-É.)

Forme(s) parallèle(s) du nom

Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

Autre(s) forme(s) du nom

Numéro d'immatriculation des collectivités

Zone de description

Dates d'existence

Historique

Paroisse Saint-Philippe et Saint-Jacques, Baie-Egmont (Île-du-Prince-Édouard). Fondée en 1812. Lorsque les lots de l'île furent adjugés à environ une centaine de propriétaires, le 8 juillet 1767, on offrit la paroisse Egmont à Lord John Percival, Earl d'Egmont; il refusa, mais le nom Baie-Egmont nous rapelle Lord Egmont. La paroisse Egmont comprenait 4 lots ou 100,000 acres. Chez les Acadiens de l'île, on a longtemps désigné la paroisse de Baie-Egmont par le nom de « La Roche ».

Les anciens de la paroisse vivaient dans un village du nom de Pointe-aux-vieux, situé le long des côtes de la baie de Malpèque sur le lot 13 aujourd'hui. Les Anglais l'ont appelé «Village Cove» et plus tard, Low Point. Ces familles sont les ancêtres des Arsenault qui constituent aujourd'hui la majorité des familles de la paroisse de Baie-Egmont.

D'un recensement de l'île Saint-Jean fait par le sieur de la Roque en 1752, on y trouve les familles suivantes dont les descendants sont plus tard venus se fixer à Baie-Egmont: Joseph Arsenault, sa femme Marguerite Boudrot, leurs enfants et Antoine Arsenault, frère de Joseph; Abraham Arsenault, sa femme Marguerite Nuirat et leurs enfants; Jean Arsenault, sa femme Magdeleine Boudrot et leur enfant Joseph; Pierre Arsenault, sa femme Magdeleine Landry et leur enfant Marie; Pierre Arsenault et ses enfants; Abraham Arsenault, sa femme Marie-Josephte Savoye et leurs enfants; Charles Arsenault, sa femme Cécile Braud et leurs enfants; Marie Poirier et ses enfants; Pierre Arsenault et sa femme Judith Boudrot; Jean Arsenault, sa femme Magdeleine Boudrot et leur enfant André; Jacques Arsenault, sa femme Marie-Josephte et leurs enfants; Joseph Arsenault, sa femme Anne Doucet et leur enfant Anne.

Au bureau des enregistrements des titres à Charlottetown, il se trouve un document de date antérieure à l'année 1828; les noms de lieux mentionnés sont : Abram-Village, Village Saint-Jacques et Village Saint-Joseph. Aujourd'hui, la paroisse comprend les 8 lieux suivants : Urbainville, Abram-Village, Maximevile, Baie-Egmont, Saint-Chrysostome, Saint-Philippe, Saint-Gilbert et Saint-Hubert.

La première église construite « pièce sur pièce » vers 1814 a été incendiée en 1819. Une deuxième église construite en 1819 est aussi incendiée. La troisième église, construite vers 1835, servit jusqu'en 1922 lorsqu'on la démolit pour faire place à l'église actuelle. La pierre angulaire de celle-ci est posée le 8 juillet 1923. Sources: Arsenault, Georges, Les Acadiens de l'Île, 1720-1980; Remembering, 1829-1979, Diocese of Charlottetown; dossiers thématiques du Centre de recherches acadiennes, au Musée acadien de l'Île-du-Prince-Édouard.

Lieux

Statut juridique

Fonctions et activités

Textes de référence

Organisation interne/Généalogie

Contexte général

Zone des relations

Zone du contrôle

Identifiant de la description

Identifiant du service responsable de la description

Règles et/ou conventions utilisées

RAD 24.4C3

Niveau d'élaboration

Niveau de détail

Dates de production, de révision et de suppression

10 April 2002. Copied from PEIAIN 4 May 2015.

Langue(s)

Écriture(s)

Sources

C102

Notes relatives à la mise à jour de la notice